1° test d'un vélo électrique équipé d'une SuperWheel
La SuperWheel, alternative au vélo électrique, montée sur un vélo électrique, idée loufoque ?
Pas du tout, et voici pourquoi :
Sachant que la SuperWheel soulage l'effort du cycliste sur un vélo "musculaire" en lui offrant une assistance au pédalage, nous sommes partis de ce constat pour penser qu'elle pouvait de la même façon soulager le moteur du vélo électrique, et donc moins solliciter la batterie.
Cela devrait donc se traduite par une plus grande autonomie.
Penser un concept c'est bien, le vérifier expérimentalement c'est mieux ! Au CicloCaffè, pour vérifier le bien-fondé de cette idée, nous avons donc utiliser un vélo électrique de style urbain, le Neomouv Kalyso, à moteur central Neo Assist équipé d'une batterie récente de 480 Wh, et lui avons donc adjoint une SuperWheel.
Il s'agissait d'un premier test, réalisé de façon un peu empirique, pour établir une preuve de principe, nous incitant à continuer dans cette voie ou non. Pour cette essai nous avons utilisé la SuperWheel Forciclette, version 2020, que nous avions disponible immédiatement. La version 2022, dotée du moyeu PLM, est un tout petit peu plus efficace.
Premier constat : même avec le niveau d'assistance minimum (1 sur 5), on se déplace à 23 ou 24 km/h sans effort majeur. Nous allons donc lancer le test avec ce niveau d'assistance.
L'autonomie moyenne de ce vélo est d'environ 80 km. Bien sûr de nombreux paramètres entrent en jeu dans ce chiffre : poids du cycliste, niveau d'assistance utilisé, relief, vent, qualité de la piste, etc.. Ici le cycliste a 59 ans, d'un niveau à peine supérieur à la moyenne, et mesure 1,82m pour 77 kg.
LE PERIPLE
Après quelques courts trajets utilitaires et un compteur affichant 26 km depuis le rechargement, nous entamons un aller-retour Andernos-Carcans d'environ 83 km, plutôt plat.
LE RESULTAT
La majeure partie du trajet aller est effectuée avec le niveau 1 d'assistance, sauf 3 ou 4 km au niveau 5 et 1 km sans assistance. A la fin de ce trajet, effectué entre 23 et 24 km/h réels sans effort réels, avec 68 km au compteur, il reste toujours 5 barres sur 5 sur le témoin de charge. Le trajet retour se fait au niveau maximum d'assistance (5 sur 5) sur 80 % du trajet, le reste au niveau 1. A l'arrivée, avec 110 km au compteur, il reste encore 2 barres sur l'indicateur de charge. La consommation a été plus importante sur ce retour avec l'assistance au maximum. La vitesse moyenne a été un peu supérieure, pour un effort à peine moindre. Il apparaît donc clairement qu'un cycliste tout à fait moyen, comme je le suis, peut très bien se contenter du niveau d'assistance minimum, avec l'aide de la SuperWheel, pour rouler à une vitesse proche de 25 km sans forcer outre mesure. Le supplément d'assistance électrique n'apporte que peu de choses, pour une consommation bien supérieure. Il semble donc tout à fait réaliste d'atteindre les 200 km d'autonomie, à une vitesse moyenne de 24 km/h réels (les compteurs trichent toujours un peu). Ce challenge sera tenté très prochainement.so
Finalement à la batterie du Kalyso-SuperWheel a été complètement vidée après 137 km.
CONCLUSION
La SuperWheel apporte bien un plus sur un vélo électrique. Certes les performances ne changent pas significativement. Mais l'autonomie s'en trouve très largement augmentée.
Autre avantage, en cas de batterie à plat, la SuperWheel continue de vous apporter une assistance pour continuer votre périple ou rentrer à la maison ! Ceux qui se sont ainsi trouvés à court de carburant avec leur vélo électrique comprennent bien combien cela peut être précieux !
Nous découvrons donc là un nouvel usage de la SuperWheel, en tant que booster de l'efficacité énergétique. Si vous avez envie de partir en randonnée avec votre vélo électrique, que vous appréciez recharger moins souvent, ou tout simplement que vous ayez envie de ménager votre batterie électrique, vous avez avec la SuperWheel le compagnon idéal.